Vendredi soir je surfais tranquillement sur Infoq lorsque j'ai vu une présentation intitulée The Lego Hypothesis. Les lego ayant bercés mon enfance, j'ai commencé à regarder la présentation du néo-zélandais James Noble. La présentation était intéressante sur plusieurs points : tout d'abord il nous présentait la naissance de l'ingénierie logiciel en 1968, puis la structure de gros programmes dans différents langages. Ce qu'il démontre c'est que nos programmes sont structurés comme des romans. Et là je ne peux m'empêcher de penser à cette notion qui me taraude depuis longtemps sur le processus de création et cette intuition qui fait que je pense depuis longtemps qu'un bon développeur est avant tout un artiste (ou un bâtisseur de cathédrales). De nombreux articles ont été écrits à ce sujet mais là on avait une 'preuve' formelle.
Finalement quand on écrit un programme on est le 'nègre' du notre client, essayant d'écrire sa biographie avec ses histoires (d'utilisateur). Or on n'imagine pas qu'une telle écriture se fasse d'un seul jet, que l'auteur après quelques heures de discussion se mette à écrire le roman qui sera lu une seule fois juste avant la publication.
Si on poursuit la métaphore on voit bien qu'il va falloir écrire des chapitres que l'on va faire relire au fur et à mesure à notre client pour vérifier qu'on reste bien conforme à ce qu'il attend. Qui a prononcé le mot 'itérations' ? ;o).
On peut surement améliorer le parallèle mais tout ceci montre avec évidence, s'il en fallait encore, la pertinence des méthodes agiles.
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